Pour déclarer Mme U, directrice de cabinet, coupable de détournement de fonds publics et M. F., maire de la commune, coupable de complicité de ce délit, l'arrêt attaqué relève, notamment, après avoir caractérisé la fausseté des mentions figurant sur les six factures litigieuses, que celle du 5 décembre 2012 ainsi que le bon de commande du 14 décembre 2012 y afférent ont été signés par Mme E. à la suite du refus d'une autre employée municipale de le faire, celle du 18 décembre 2009 l'a été par M. K., directeur des finances de la commune, sur instructions de Mme U., qui a également signé les factures des 16 juin et 22 septembre 2011 et leur bon de commande correspondant, tandis que Mme P. a, sur instructions de Mme U., apposé sa signature sur les deux factures du 13 septembre 2010 et les bons de commande correspondants.