Veille juridique du CDG13
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Le Service Expertise Statutaire et Juridique du Centre de Gestion des Bouches-du-Rhône propose une sélection quotidienne d'actualités parues au Journal Officiel, d'articles, de circulaires, de jurisprudences...
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March 18, 2021 4:02 AM

Arrêté du 3 mars 2021 portant approbation de la modification de la convention constitutive du groupement d'intérêt public « GIP Informatique des CDG » - Légifrance

Arrêté du 3 mars 2021 portant approbation de la modification de la convention constitutive du groupement d'intérêt public «GIP Informatique des CDG»
La modification de la convention constitutive du groupement d'intérêt public dénommé «GIP Informatique des CDG» est approuvée.
Des extraits de cette convention constitutive figurent en annexe du présent arrêté.
Le groupement a pour vocation de rassembler l'ensemble des centres de gestion institués par la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relative à la fonction publique territoriale pour mutualiser les moyens et toutes solutions informatiques utiles à l'accompagnement des missions légales et réglementaires dévolues à ses membres et, plus généralement, nouer tout partenariat utile à la satisfaction de cet objet.

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March 17, 2021 5:12 AM

Période de garde et temps de travail : la CJUE précise sa jurisprudence Matzak

Période de garde et temps de travail : la CJUE précise sa jurisprudence Matzak | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it

La Cour de justice de l'Union européenne vient de préciser par deux arrêts sa jurisprudence Matzak sur les modalités de prise en compte des périodes de garde comme "temps de travail" ou "période de repos", en fonction des contraintes imposées – et des facilités accordées – au travailleur pendant ces gardes, mais aussi de la fréquence de ces dernières.

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March 17, 2021 5:03 AM

Revalorisation des bas salaires dans la fonction publique

Revalorisation des bas salaires dans la fonction publique | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it

381 000 agents perçoivent une rémunération inférieure au Smic. La ministre de la Transformation et de la fonction publiques a annoncé qu’ils bénéficieraient d’un ajout de points d’indice, dès le 1er avril, pour remédier à cette situation.

Le point d'indice brut mensuel vaut toujours 4,69 euros.

En janvier dernier, la CFDT avait alerté le gouvernement sur une situation récurrente, chaque début d’année : avec la hausse du Smic de 0,99 % et malgré la revalorisation liée à l’accord PPCR, les rémunérations brutes des agents de catégorie C du premier grade (échelons 1 à 5) et du deuxième (échelons 1 à 2) étaient inférieures au salaire minimum.

Jusqu’alors, l’Etat avait fait le choix d’instaurer une « indemnité différentielle », à la charge de chaque employeur public, pour combler l’écart de traitement. Une compensation qui n’est pas soumise à retenue pour pension, alors que le point d’indice l’est.

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March 17, 2021 4:37 AM

Contrat de sécurité intégrée - Les élus du FFSU constatent une tendance de l’Etat à se défausser de ses responsabilités en matière de police vers les polices municipales et font part de leurs réserves

Contrat de sécurité intégrée - Les élus du FFSU constatent une tendance de l’Etat à se défausser de ses responsabilités en matière de police vers les polices municipales et font part de leurs réserves | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it
Service Juridique CDG13's insight:

Les élus du FFSU avaient fait part de leurs réserves à l’annonce du premier contrat de sécurité intégrée en octobre 2020, à l’occasion de leurs Assises de la sécurité des territoires. Plusieurs mois plus tard, alors que les discussions se poursuivent entre l’Etat et des collectivités territoriales pour la signature de ces contrats, ils réitèrent leur désaccord avec l’approche proposée par le Gouvernement, aussi bien sur le fond que sur la forme, et demandent qu’un véritable dialogue soit engagé sur la gouvernance de la sécurité.
L’ensemble des élus locaux appellent de leurs vœux une réforme de la gouvernance afin de lutter contre l’empilement des dispositifs locaux de sécurité.
Ils s’étonnent qu’un nouveau contrat soit créé, sans discussion sur son articulation avec les outils existants. Les élus du FFSU appellent à recentrer les partenariats sur les contrats locaux de sécurité et de prévention de la délinquance, en investissant les diagnostics locaux de sécurité et stratégies territoriales de sécurité et de prévention de la délinquance. Ces derniers permettent une co-production efficiente lorsqu’ils sont bien connus et investis par les acteurs locaux. Il leur semble indispensable que les CLSPD restent le lieu de la définition collégiale des priorités communes pour un territoire, entre les acteurs de l’Etat, des collectivités territoriales, des secteurs privés et associatifs.
La vision de la co-production de la sécurité proposée par le Gouvernement avec ces contrats leur paraît réductrice et inéquitable pour la sécurité des Français. De plus, elle constitue selon eux un retour en arrière en matière de partenariat entre l’Etat et les collectivités territoriales.
La sécurité publique relevant des compétences régaliennes, les élus du FFSU s’inquiètent que ces contrats conditionnent l’engagement de l’Etat à la mise en œuvre de moyens par les collectivités territoriales, en contrepartie (ou “donnant-donnant”). Cela leur semble constituer une rupture d’égalité pour la sécurité des citoyens.
De même, ils regrettent que le contenu du partenariat porte principalement sur des renforts d’effectifs de police et de vidéo-protection.
D’une part, les effectifs des forces de sécurité de l’Etat annoncés ne suffisent généralement pas à compenser les baisses des dernières années. De plus, des renforts d’effectifs ne sauraient suffire sans une véritable réforme de la doctrine d’emploi pour la recentrer sur le service à la population et les partenariats locaux.
D’autre part, les élus du FFSU constatent une tendance de l’Etat à se défausser de ses responsabilités en matière de police vers les polices municipales, ce qui constitue également une rupture d’égalité entre les territoires.
Ils estiment que l’Etat accompagne insuffisamment les impacts de ces évolutions sur les coûts, le recrutement et la formation. Ils alertent depuis de nombreuses années sur ce glissement et regrettent qu’il soit formalisé dans les contrats de sécurité intégrée. Un véritable encadrement du développement des polices municipales leur paraît indispensable.
Concernant la vidéo-protection, dont le poids financier pèse également largement sur les collectivités territoriales, les élus locaux regrettent qu’il n’existe pas d’évaluation des dispositifs en France. De plus en plus d’élus locaux souhaitent mener de véritables évaluations sur l’impact de la vidéo-protection (résolution des affaires, sentiment d’insécurité des citoyens, intervention des forces de sécurité, gestion urbaine de proximité…) et espèrent obtenir le soutien de l’Etat dans cette démarche.
Concernant la méthode employée par le Gouvernement, le FFSU se prononce en faveur d’un dialogue renforcé entre l’Etat et les élus locaux afin que tout nouveau dispositif impliquant la sécurité locale soit discuté dès son élaboration avec les associations nationales. Les attentes et l’expertise des élus locaux leur semblent à ce jour insuffisamment prises en compte, renforçant ainsi l’éloignement avec les besoins des citoyens.

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March 17, 2021 4:23 AM

Conférence du dialogue social - 1er sujet, 1ère priorité : l’emploi des jeunes

Conférence du dialogue social - 1er sujet, 1ère priorité : l’emploi des jeunes | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it

Au terme de la conférence, le premier Ministre a fait part aux partenaires sociaux de trois séries de propositions et décisions. Extrait du discours
1er sujet, 1ère priorité : l’emploi des jeunes
Pour continuer à encourager l’embauche des jeunes, et fort du succès du Plan «Un Jeune Une solution» et des 500.000 contrats d’apprentissage signés pour la seule année 2020, j’ai décidé de prolonger le soutien exceptionnel de l’Etat à l’apprentissage jusqu’à la fin de l’année pour donner à tous de la visibilité. Le maintien de cette prime exceptionnelle pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille et quel que soit le niveau d’étude des jeunes embauchés, représente un effort budgétaire de 2,4 milliards d’euros pour l’Etat mais le Gouvernement estime qu’il est une nécessité.
Concernant la prime à l’embauche des jeunes, j’ai décidé de la prolonger jusqu’au 31 mai et de la recentrer, à partir du mois d’avril, sur les salaires inférieurs à 1,6 SMIC, dans une logique de sortie progressive des aides.
2ème sujet : la conférence a par ailleurs abordé le thème qui avait été mis à son ordre du jour dès la première séance de juillet, des «travailleurs de la deuxième ligne»
Il s’agit de manifester une reconnaissance aux salariés dont la présence au travail s’est avérée indispensable pour assurer la continuité économique du pays tout au long de la crise.
Au terme des échanges avec les partenaires sociaux, le Gouvernement a décidé d’autoriser à nouveau, comme ces deux dernières années, le versement en 2021 d’une prime défiscalisée et exonérée de cotisations sociales de 1000 euros.
Si son versement relève avant tout des entreprises, l’Etat doit aussi contribuer et encourager cet effort. Si les «travailleurs de la deuxième ligne» devront bien entendu en être les bénéficiaires privilégiés, cette prime sera pour autant ouverte à tous les salariés.
Il sera possible d’en augmenter le montant jusqu’à 2000 euros dans les entreprises et les branches professionnelles, soit qui auront conclu un accord d’intéressement d’ici la fin de l’année, soit auront ouvert une négociation sur la valorisation des métiers concernés.
Je souhaite que le maximum de branches s’engage dans cette démarche, notamment celles qui ne se sont pas emparées de ce sujet l’année dernière. C’est un enjeu d’attractivité de ces métiers.
Enfin, nous nous sommes accordés sur une méthode pour préparer la sortie de crise.
- d’une part, à court terme, la bonne manière de désarmer progressivement nos dispositifs de soutien aux entreprises et aux salariés, au fur et à mesure du retour à la normale et en prenant en compte la situation particulière des différents secteurs économiques ;
- d’autre part, des questions de moyen terme qui renvoient aux évolutions que cette crise a provoquées ou accélérées, qu’il s’agisse des comportements des consommateurs, des conditions de production ou encore des aspirations des salariés.
Cette concertation que nous mettons en place va d’abord permettre d’acquérir de la visibilité collective. A cet effet, nous avons soumis une méthode et un calendrier pour conduire cette concertation.

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March 17, 2021 4:13 AM

Prise en compte des services | CNRACL Documentation juridique

Prise en compte des services | CNRACL Documentation juridique | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it

Sous réserve d’être titulaire d’un emploi ou plusieurs emplois visés à l’arrêté interministériel portant classification des emplois en catégorie active ou d’un emploi ou plusieurs emplois classés par décision de rattachement, les services accomplis par les fonctionnaires ne peuvent être regardés comme des services actifs qu’en vertu d’une disposition législative ou règlementaire.
Ainsi les services pris en compte sont en règle générale les services effectués par le fonctionnaire en position d’activité, en position de détachement sous certaines conditions et les services visés par un texte spécial autorisant expressément, dans des cas bien déterminés, leur prise en compte en tant que service actif.
Au sommaire
- services civils de titulaires accomplis en position d’activité
- services accomplis en tant que stagiaire
- services militaires
- périodes de congés et de disponibilité
- services accomplis en position de détachement
- services accomplis en position de mise à disposition
- services accomplis par les anciens fonctionnaires de l'Etat
- autres services

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March 17, 2021 3:52 AM

Le refus répété du maître d’ouvrage d’appliquer des mesures coercitives à l’égard d’entreprises retardataires ainsi que des pénalités de retard, constitue une inertie fautive

Aux termes de l'article 48 du cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, approuvé par l'arrêté du 8 septembre 2009, et dont il est constant qu'il est applicable aux marchés de travaux conclus pour la réalisation de l'ouvrage : " 48.1. (...) lorsque le titulaire ne se conforme pas aux dispositions du marché ou aux ordres de service, le représentant du pouvoir adjudicateur le met en demeure d'y satisfaire, dans un délai déterminé, par une décision qui lui est notifiée par écrit. (...) / 48.2.  Si le titulaire n'a pas déféré à la mise en demeure, la poursuite des travaux peut être ordonnée, à ses frais et risques, ou la résiliation du marché peut être décidée. (...) ".
En l'espèce, il résulte notamment des multiples lettres adressées par la maîtrise d'oeuvre à la commune, maître de l'ouvrage, en vue soit d'obtenir l'application de pénalités pour absence du chantier ou de pénalités de retard soit la conclusion de marchés de substitution, que la commune a été gravement défaillante dans son rôle de direction du chantier. (…)
Au regard des diligences de toutes sortes qu'ont dû réaliser les maîtres d'oeuvre et des frais qu'ils ont été nécessairement amenés à exposer, en retenant que les fautes contractuelles de la commune, précédemment mentionnées, avaient causé un retard global de douze mois, lequel avait induit, pour Mme C... et M. D..., des préjudices devant être indemnisés par le versement d'une indemnité de 60 000 euros, les premiers juges n'ont pas surévalué ces préjudices.

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March 16, 2021 5:14 AM

Justice : une mission pour améliorer les relations avec les élus locaux

Justice : une mission pour améliorer les relations avec les élus locaux | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it

Adeline Hazan, magistrat et ancienne maire de Reims (51), est chargée par l'Inspection générale de la Justice de formuler, d'ici fin avril, des propositions visant à améliorer les relations entre les élus locaux et la justice, en renforçant notamment l'échange d'information. Une visioconférence organisée, le 12 mars, par l'AMF, lui a permis de prendre connaissance des souhaits des élus. Et de formuler ses pistes de réflexion.  

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March 16, 2021 5:05 AM

Pas de recours contre un rejet de candidature en interne

Une rédactrice territoriale a postulé sur deux postes au sein de sa collectivité, mais sa candidature a été rejetée car contrairement aux principes de mobilité en vigueur au sein de cette collectivité, elle ne justifiait pas des deux ans minimum d’ancienneté requis sur son poste. L’intéressée a demandé d’annuler cette décision (...)

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March 16, 2021 4:58 AM

Réforme de la loi SRU : le Sénat lance une consultation des maires sur son site internet 

Réforme de la loi SRU : le Sénat lance une consultation des maires sur son site internet  | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it

L’article 55 de la loi Solidarité et renouvellement urbains (SRU) du 13 décembre 2000 impose l’obligation pour certaines communes de disposer d’un taux minimum de 20 ou 25 % de logements sociaux, selon des critères définis par le Code de la construction et de l’habitation (CCH). Cette loi, adoptée il y a 20 ans, va arriver à échéance en 2025. Le Gouvernement souhaite à la fois la prolonger et la réformer, ce serait l’un des objets du projet de loi 4D, actuellement soumis au Conseil d’État et qui pourrait être examiné à l’été prochain.

Pour Sophie Primas , présidente de la commission des affaires économiques, "Si les principes qui fondent la loi SRU sont désormais largement partagés : développer le logement abordable sur tout le territoire et promouvoir la mixité sociale, son application trop rigide crispe et décourage. Il faut écouter les maires pour trouver des solutions concrètes et si possible consensuelles".

Afin de préparer l’examen de ce futur texte et de formuler des propositions s’appuyant sur l’expérience du terrain, la commission des affaires économiques du Sénat a confié une mission d’évaluation de l’article 55 de la loi SRU à Dominique Estrosi Sassone , vice‑présidente de la commission, sénateur des Alpes‑Maritimes et membre du groupe Les Républicains, et Valérie Létard , vice‑présidente du Sénat, sénatrice du Nord et membre du groupe Union Centriste.

Dans ce cadre, elles ont décidé d’interroger les maires des communes entrant dans le champ de l’article 55 de la loi SRU pour recueillir leur vécu, mieux comprendre leur situation et relayer leurs besoins et propositions.

"Des chercheurs, la Commission nationale SRU et la Cour des comptes ont publié des rapports techniques. Mais qui a recueilli les propositions issues de l’expérience des maires ? C’est tout l’objet de notre démarche. L’héritage du passé, les contraintes d’urbanisme ou les réticences face au logement social doivent être pris en compte. Souvent les décisions parisiennes suscitent l’incompréhension", souligne Dominique Estrosi Sassone.

Ainsi que l’explique Valérie Létard, "le logement des salariés et la rénovation de l’habitat sont des enjeux essentiels pour notre pays. C’est nécessaire mais très exigeant pour les communes. Il convient de bien mesurer leurs contraintes pour atteindre les objectifs fixés. C’est la condition de la réussite".

La consultation en ligne est ouverte du 15 mars 2021 au 15 avril 2021. Les maires peuvent répondre au questionnaire en suivant ce lien.

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March 16, 2021 4:54 AM

Ouverture concours conservateur territorial de bibliothèques 2021 

Ouverture concours conservateur territorial de bibliothèques 2021  | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it

Les inscriptions au concours conservateur territorial de bibliothèque session 2021 sont ouvertes.
L’inscription en ligne est possible du 15 mars jusqu'au 09 avril 2021 minuit.
La date limite de dépôt des dossiers d’inscription est fixée au 16 avril 2021.
Date des épreuves :
-Epreuves écrites d’admissibilité : les 27 et 28 mai 2021
-Epreuves orales d’admission : à compter du 22 septembre 2021
Les candidats ont la possibilité de réimprimer leur dossier en ligne ici.
Retrouvez toutes les informations en ligne, sur la page dédiée au concours.
Pour toute information complémentaire, il est possible de contacter le service concours du CNFPT à l’adresse suivante : concours@cnfpt.fr

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March 16, 2021 4:49 AM

Délai de 10 minutes entre le constat du malaise et l’appel des secours - Faute dans l’organisation du service de nature à engager la responsabilité de la commune


Il appartient aux personnels d'une école, constatant le malaise grave dont un élève est victime, d'appeler immédiatement les services de secours comme le prévoient d'ailleurs toutes les consignes en matière de premier secours. A défaut, ils engagent la responsabilité de la puissance publique pour faute dans l'organisation du service.

Il en va ainsi, même si ces personnels sont en mesure d'apporter eux-mêmes des premiers secours, et alors même que, constatant l'arrêt cardiaque de la victime, ils ont entrepris des manoeuvres de réanimation.

En l'espèce, un enfant de six ans et demi est victime d'un malaise puis d'un arrêt cardiaque alors qu'il se trouve dans la cour de l'école avant d'entrer à la cantine. Un délai d'environ dix minutes s'est écoulé entre le constat du malaise grave de cet enfant et l'appel des secours. Un tel délai est excessif et révèle l'existence d'une faute tenant à un défaut d'organisation du service.

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March 15, 2021 6:16 AM

La crise sanitaire a fortement affecté les grandes villes et les EPCI

La crise sanitaire a fortement affecté les grandes villes et les EPCI | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it

Un bilan provisoire de la situation financière des collectivités du bloc communal en 2020 de la direction générale des finances publiques, que le Club Finances s'est procuré, montre que la crise sanitaire a bien eu un impact sur les équilibres financiers des communes et des intercos. Mais les résultats sont assez différents selon les strates de communes.

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March 18, 2021 3:58 AM

Compensation de pertes de recettes entraînées par des intercommunalités contraintes - Sénat

Compensation de pertes de recettes entraînées par des intercommunalités contraintes - Sénat | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it

Depuis 2018, le Gouvernement a souhaité mettre un terme à la minoration unilatérale de la dotation globale de fonctionnement (DGF) pratiquée lors de la précédente mandature. Il a, en outre, fait le choix de poursuivre la progression des dotations de péréquation verticale, dans une logique de solidarité envers les collectivités les plus fragiles. Au niveau individuel, la DGF est une dotation «vivante», qui est chaque année calculée et répartie pour tenir compte de la réalité de la situation de chaque collectivité, à partir de critères objectifs de ressources et charges. Naturellement, ces indicateurs évoluent chaque année. C'est la condition d'une répartition juste et équitable des ressources versées par l'État aux collectivités. Par conséquent, les variations individuelles à la baisse s'expliquent principalement par l'actualisation des critères...

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March 17, 2021 5:07 AM

Sécurité : Marlène Schiappa réaffirme le rôle des élus locaux

Sécurité : Marlène Schiappa réaffirme le rôle des élus locaux | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it

Stratégie nationale de prévention de la délinquance, contrats de sécurité intégrée, proposition de loi "sécurité globale"… autant de sujet d’actualité qui concernent directement les élus locaux. Mardi 16 mars, ils ont fait l’objet de débats lors de la première table ronde des états généraux de la sécurité locale ouverts par un discours de la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, Marlène Schiappa.

« La sécurité est une responsabilité régalienne mais qui ne peut plus être la responsabilité seule et unique de l’Etat. Rien n’est possible sans les élus locaux et les territoires. » Marlène Schiappa a ouvert, mardi 16 mars, les états généraux de la sécurité locale en réaffirmant le rôle du maire, ainsi que celui de la police municipale, « troisième force de sécurité du pays ».

En effet, le partenariat de sécurité occupe, ces derniers mois, une part importante de l’actualité. Tout d’abord, avec la nouvelle Stratégie nationale de prévention de la délinquance officialisée en fin d’année dernière et très attendue sur le terrain. L’occasion pour la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté d’en rappeler les axes prioritaires.

 

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March 17, 2021 4:53 AM

Suspension du vaccin AstraZeneca : une décision aux conséquences considérables |

Le président de la République a annoncé hier après-midi, en marge d'un déplacement officiel à Montauban, la « suspension » de l'utilisation du vaccin AstraZeneca jusqu'à plus ample informé. Une décision qui a stupéfié de nombreux professionnels et pourrait avoir des conséquences en cascade. 
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Ces derniers jours, plusieurs pays de l’Union européenne ont annoncé leur décision de suspendre temporairement l’utilisation de ce produit : l’Autriche d’abord, le 8 mars, puis le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas. Hier, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne ont fait de même. La France a donc fait le choix d’emboîter le pas à ses voisins européens. 

Les raisons d’une suspension

Les pays qui sont suspendu en premier l’utilisation de ce produit mettent en avant des cas de thrombose – c’est-à-dire de formation de caillots dans les veines. Une trentaine de cas auraient été repérés en Europe chez des personnes vaccinées avec AstraZeneca, sans qu’il soit possible, à cette heure, d’établir un lien formel entre la vaccination et la survenue de ces accidents. Comme l’indique la Direction générale de la santé (DGS) dans le communiqué urgent qu’elle a publié hier, « rien n’indique à ce stade que les évènements soient en lien avec la vaccination. Ils demeurent par ailleurs très rares. Très peu de cas ont été signalés en France et aucun décès n’y a été constaté dans le cadre de la surveillance renforcée mise en place depuis le début de la vaccination. Il s’agit bien d’une suspension temporaire et de précaution. » 
Les chiffres sont en effet extrêmement faibles : en Allemagne, où 1,6 million de personnes ont reçu une dose de ce vaccin, 7 cas de thrombose ont été répertoriés (soit 0,0004 %). De son côté, le laboratoire indique que 17 millions de personnes ont reçu une dose dans l’Union européenne et au Royaume-Uni, et que « le nombre de cas de caillots sanguins signalés dans ce groupe est inférieur aux centaines de cas auxquels on pourrait s’attendre dans la population générale ». 
Il va maintenant falloir attendre l’avis qui sera rendu par l’Agence européenne du médicament, lors d’une réunion exceptionnelle qui se tiendra jeudi prochain afin de « statuer sur les mesures nécessaires ». Mais dans un communiqué publié hier, l’Agence se montre plutôt optimiste : elle indique que « des milliers de personnes développent des caillots sanguins chaque année en Europe », et que « le nombre de thromboses chez les personnes vaccinées ne semble pas plus élevé que ce qui est constaté dans la population générale ». L’Agence estime également que face aux effets « dévastateurs »  du covid-19 en matière de santé ou en matière économique et sociale, « les bénéfices du vaccin AstraZeneca l’emportent sur les risques d’effets secondaires ». 

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March 17, 2021 4:31 AM

Assiette de cotisations | CNRACL Documentation juridique

Assiette de cotisations | CNRACL Documentation juridique | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it

Le régime des cotisations des sapeurs-pompiers professionnels revêt deux particularités : l’assiette des cotisations et les cotisations spécifiques afférentes à leur emploi.
L’assiette des cotisations
Depuis le 1er janvier 1991, les indices servant au calcul des cotisations pour pension des sapeurs-pompiers professionnels sont majorés de la prime de feu .
Ces indices sont récapitulés chaque année par un arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et du ministre du budget.
Cette assiette de cotisations est éventuellement majorée de la nouvelle bonification indiciaire
Les cotisations spécifiques
Outre les cotisations communes aux fonctionnaires territoriaux, les traitements des sapeurs-pompiers professionnels sont soumis à deux cotisations spécifiques :
- la retenue au titre de la bonification de services des sapeurs-pompiers professionnels,
- la cotisation consécutive à l’intégration de la prime de feu.
Remarques : la nouvelle bonification indiciaire dont bénéficient notamment les adjudants-chefs, les directeurs départementaux des services d’incendie et de secours et leurs adjoints est exclue de l’assiette de ces cotisations spécifiques (Circulaire n°92/00159/C du 15 juin 1992 du ministère de l’Intérieur).
La retenue au titre de la bonification de services
Une bonification de services peut être accordée, sous certaines conditions, aux sapeurs-pompiers professionnels admis à la retraite depuis le 7 février 1986
Son attribution s’est accompagnée, à compter du 9 février 1986, d’une retenue de 2% ; aucune contribution n’est due à ce titre par l’employeur
Nota  : Cette retenue est obligatoirement prélevée quels que soient, par la suite, les droits des intéressés à la bonification de services.
La cotisation supplémentaire pour intégration de la prime de feu
Les sapeurs pompiers qui participent aux missions opérationnelles perçoivent une indemnité de feu.
Cette indemnité est assujettie à une cotisation supplémentaire dont le taux est fixé par décret
La cotisation afférente (retenue et contribution) n’est due que lorsque l’intéressé perçoit effectivement cette prime.
Son taux est de :
- 1,8% pour la retenue
- 3,6% pour la contribution sur les indemnités perçues jusqu'au 31 décembre 2020
Pour les indemnités perçues à compter du 1er janvier 2021, la contribution supplémentaire au taux de 3,6% due par les collectivités est supprimée
En revanche, la majoration de la retenue due par les sapeurs-pompiers professionnels percevant effectivement cette prime est maintenue.

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March 17, 2021 4:19 AM

Tous les outils pour vous accompagner dans votre déclaration - FIPHFP

Tous les outils pour vous accompagner dans votre déclaration - FIPHFP | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it

Pour vous accompagner dans la saisie de la déclaration annuelle, le FIPHFP et la Caisse des Dépôts mettent à la disposition des employeurs :
Une aide générale à la déclaration annuelle
Aide générale en ligne à la saisie de la déclaration 2021 Aide générale en ligne à la saisie de la déclaration 2021
Une FAQ  complète et téléchargeable
Questions fréquentes sur la déclaration 2021
Des présentations thématiques de la déclaration
20 webinaires dédiés à la DOETH sont planifiés à partir du 22 février. Pour participer à une session, vous devez vous inscrire sur la plateforme dédiée et choisir la date qui vous convient : Portail formations FIPHFP.
Les places étant limitées, inscrivez-vous uniquement à une session à laquelle vous êtes sûr de pouvoir participer.
Attention : Avant la date du webinaire, je vous invite à vérifier, au préalable, si votre poste de travail vous permet de participer à la classe virtuelle dans les meilleures conditions en consultant le document détaillant les configurations requises : «Comment se connecter à Classilio Via»
Aide technique pour se connecter à la classe virtuelle Aide technique pour se connecter à la classe virtuelle

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March 17, 2021 4:07 AM

L’étendue de l’obligation de réserve qui pèse sur les fonctionnaires doit se concilier avec la liberté d’expression liée à l’exercice d’une fonction syndicale

Il appartient au juge de l'excès de pouvoir, saisi de moyens en ce sens, de rechercher si les faits reprochés à un agent public ayant fait l'objet d'une sanction disciplinaire sont matériellement établis et constituent des fautes de nature à justifier une sanction et si la sanction retenue est proportionnée à la gravité de ces fautes.
En l'espèce, il est reproché à Mme F..., d'une part, d'avoir donné son avis ou fait connaître ses réactions dans un journal national au sujet de la grille d'évaluation expérimentale et confidentielle élaborée par l'administration pénitentiaire à destination des personnes placées sous-main de justice suspectée de radicalisation et, plus généralement, sur la politique de renseignement développée et, d'autre part, d'avoir tenu dans cet article de presse des propos extrêmement critiques et d'avoir évoqué des cas particuliers, en présentant l'un d'entre eux avec un tel degré de précisions que la personne en devenait identifiable. S'agissant du premier grief, si l'étendue de l'obligation de réserve qui pèse sur les fonctionnaires doit se concilier avec la liberté d'expression liée à l'exercice d'une fonction syndicale, ce n'est que dans la mesure où l'expression dont il s'agit a pour objet la défense des intérêts professionnels, individuels ou collectifs, des adhérents du syndicat. Il ressort de l'article intitulé " cochez la case djihadiste ", paru dans le journal l'Humanité, que son sujet principal était la grille de lecture, diffusée quelques temps auparavant au sein de l'administration pénitentiaire, imposée aux conseillers d'insertion et de probation pénitentiaire et dont le journal avait obtenu communication.
Contrairement à ce que soutient l'administration, Mme F... s'est exprimée dans le cadre de son mandat syndical, ainsi que l'a attesté ce journaliste qui a indiqué avoir omis de le préciser dans son article. Mme F... n'était donc pas tenue de solliciter l'autorisation de sa hiérarchie avant de s'exprimer sur ces grilles d'évaluation.
Par ailleurs, à la lecture de cet article, il n'apparaît pas que les propos tenus par Mme F..., qui étaient en lien avec la défense des intérêts professionnels des conseillers d'insertion et de probation, auraient excédé les limites que les fonctionnaires et leurs organisations syndicales doivent respecter en raison de la réserve à laquelle ils sont tenus à l'égard des autorités publiques. Par suite, le premier grief, qui relève en réalité de la liberté d'expression syndicale, ne constitue pas une faute disciplinaire au regard du mandat syndical de l'intéressée.
Atteinte à la discrétion et au secret professionnels
Si Mme F... a évoqué dans cet entretien le cas d'un jeune homme, entré dans un commissariat de Tarbes en janvier " en insultant les policiers et en expliquant qu'il n'était pas Charlie ", les éléments donnés par Mme F... à titre d'illustration de la politique de renseignement développée ne permettaient pas aux lecteurs du journal d'identifier cette personne, contrairement à ce qu'a estimé le ministre de la justice. Il en est de même du cas évoqué par Mme F... d'un jeune issu des quartiers populaires habitué à la prison que sa hiérarchie lui aurait demandé de signaler parce qu'il avait commencé à se promener en djellaba, sans indication de circonstances de temps et de lieu. Dans ces conditions, ces propos qui n'ont pas excédé les obligations de discrétion et de secret professionnels, qui s'imposent à tout fonctionnaire et particulièrement aux conseillers d'insertion et de probation, étaient liés à la défense des intérêts professionnels et relevaient de la liberté d'expression syndicale. Ils ne constituaient pas davantage une faute de nature à justifier une sanction disciplinaire.

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March 16, 2021 5:15 AM

Vaccination : quel protocole pour les agents de la fonction publique territoriale ? 

Vaccination : quel protocole pour les agents de la fonction publique territoriale ?  | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it

On en sait plus sur la marche à suivre concernant la vaccination des agents de la fonction publique territoriale. La Direction générale des collectivités locales (DGCL) a rédigé à l’attention des préfets de département, le 9 mars dernier, une note d’information sur le rôle du médecin du travail dans le protocole de vaccination. On apprend que les services de médecine préventive peuvent, au même titre des médecins du travail du secteur privé, « procéder à la vaccination des salariés éligibles au moyen du vaccin AstraZeneca ». Comme au niveau national, la « priorisation des publics cibles »  est impérative (...)

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March 16, 2021 5:13 AM

Élections : les demandes de procurations dématérialisées, comment ça marche ?

Élections : les demandes de procurations dématérialisées, comment ça marche ? | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it

À partir du 6 avril, il sera possible pour les électeurs de faire une demande de procuration de façon partiellement dématérialisée. Avec à la clé un gain de temps important aussi bien pour les électeurs que pour les services municipaux. Explications. 

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March 16, 2021 5:04 AM

Observatoire des financements Orféor : Les offres des banques aux collectivités se standardisent

Observatoire des financements Orféor : Les offres des banques aux collectivités se standardisent | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it

Selon le dernier observatoire des financements du consultant en gestion de dette locale Orféor, la pandémie et ses conséquences financières n’ont pas eu d’effets sur les offres bancaires proposées aux collectivités qui ont vu les propositions affluer en 2020 à leurs demandes d’emprunts.

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March 16, 2021 4:56 AM

En 2019, l’emploi augmente dans les trois versants de la fonction publique

Fin 2019, 5,66 millions de salariés, soit un salarié sur cinq, travaillent dans la fonction publique. Ils sont 18 300 de plus qu’un an auparavant (+ 0,3 %).
Parmi eux, 67,4 % ont le statut de fonctionnaire. En 2019, le nombre de contrats aidés continue de reculer dans les trois versants (− 34,4 %).
Comme les années précédentes, une partie des anciens bénéficiaires de contrats aidés sont toujours dans la fonction publique en 2019, sous un autre statut (un peu plus d’un tiers en 2019).
En équivalent temps plein, le volume annuel de travail y compris contrats aidés augmente de 0,3 %, après une baisse de 0,4 % en 2018.
En 2019, le nombre de fonctionnaires diminue de nouveau (− 0,3 %) tandis que le nombre de contractuels augmente de 5,2 %.
La hausse de l’emploi public résulte d’un double effet : les entrées augmentent et les sorties baissent.
En dehors des changements de statuts, la hausse des entrées est principalement imputable aux contractuels, tandis que la baisse des sorties provient des bénéficiaires de contrats aidés.

Sommaire
Hausse de l’emploi public dans tous les versants en 2019
Légère hausse de l’emploi dans la fonction publique de l’État
L’emploi augmente à nouveau dans la fonction publique territoriale
L’emploi rebondit dans la fonction publique hospitalière
Le volume de travail augmente au même rythme que les effectifs
La baisse des contrats aidés est plus que compensée par la hausse des contractuels
Toujours plus d’agents de catégorie A
Le nombre d’entrées augmente dans la FPT et la FPH
L’emploi baisse dans les ministères malgré un solde positif des mobilités internes à la fonction publique

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March 16, 2021 4:51 AM

Rép. min. JO Sénat - Financement des indemnités des élus des communes de moins de 3 500 habitants

Rép. min. JO Sénat - Financement des indemnités des élus des communes de moins de 3 500 habitants | Veille juridique du CDG13 | Scoop.it

L'article 92 de la loi «engagement et proximité» introduit une revalorisation des indemnités des maires et des adjoints des communes de moins de 3 500 habitants pouvant être mise en œuvre à l'issue de l'installation des conseillers municipaux issus du renouvellement de 2020. Il prévoit que les taux maximaux pour les trois premières strates de communes (moins de 500 habitants, de 500 à 1 000 et de 1 000 à 3 500) sont augmentés respectivement de 50 %, 30 % et 20 %, pour les maires et leurs adjoints.

La procédure de fixation des indemnités est inchangée : sauf délibération contraire du conseil municipal à la demande du maire, les indemnités du maire sont automatiquement fixées au plafond.

Pour accompagner cette évolution, et conformément à l'annonce du Premier ministre en clôture du congrès de l'association des maires de France le 19 novembre 2019, la loi de finances pour 2020 a augmenté de 28 millions d'euros la dotation particulière élu local (DPEL), portant son montant total à près de 93 millions d'euros.

Cette dotation n'avait pas connu d'augmentation depuis 2010. Le choix a été fait de concentrer ces 28 millions d'euros supplémentaires sur les communes rurales les moins peuplées (moins de 500 habitants) et dont les ressources sont les moins élevées, c'est-à-dire les communes dont les budgets sont les plus contraints et qui disposent donc de marges de manœuvre réduites pour voter des indemnités aux maires et aux adjoints.

La deuxième loi de finances rectificative pour 2020 a majoré de 8 millions d'euros supplémentaires la DPEL à compter de 2020. Ces 8 millions d'euros, s'ajoutant aux 28 millions d'euros déjà ouverts, permettent d'élargir le bénéfice de la majoration de la DPEL à l'ensemble des communes de moins de 500 habitants éligibles à la première part de DPEL - doublement pour les communes de moins de 200 habitants et majoration de 50 % pour celles entre 200 et 500 habitants - et cela sans concentrer l'effort sur les seules communes dont le potentiel financier est inférieur à la moyenne, comme c'était le cas dans le projet initial. In fine, dans les strates démographiques concernées, seules les communes dont le potentiel financier par habitant est significativement supérieur à la moyenne et qui peuvent donc mobiliser des ressources importantes ne bénéficient pas de cet abondement.

La DPEL a donc augmenté de 36 millions d'euros en 2020, soit une augmentation de 55 %. Le Gouvernement reste cependant attaché à ce que chaque collectivité puisse elle-même indemniser ses élus au titre de leur mandat et considère qu'une prise en compte intégrale de leurs indemnités par l'État ne constituerait donc pas une évolution répondant à l'esprit de la libre administration.

 

Dotation élu local et potentiel fiscal
Sénat - R.M. N° 18979 - 2021-03-04

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March 16, 2021 4:46 AM

Indemnisation d’un sous-traitant régulièrement accepté en cas de résiliation du marché

En vertu des règles générales applicables aux contrats administratifs, la personne publique cocontractante peut toujours, pour un motif d'intérêt général, résilier unilatéralement un tel contrat, sous réserve des droits à indemnité de son cocontractant. Lorsque le juge est saisi d'une demande d'indemnisation du manque à gagner résultant de la résiliation unilatérale d'un marché public pour motif d'intérêt général, il lui appartient, pour apprécier l'existence d'un préjudice et en évaluer le montant, de tenir compte du bénéfice que le requérant a, le cas échéant, tiré de la réalisation, en qualité de titulaire ou de sous-traitant d'un nouveau marché passé par le pouvoir adjudicateur, de tout ou partie des prestations qui lui avaient été confiées par le marché résilié.

Si l'étendue et les modalités de l'indemnisation due par la personne publique à son cocontractant en cas de résiliation pour un motif d'intérêt général du contrat peuvent être déterminées par les stipulations contractuelles, l'interdiction faite aux personnes publiques de consentir des libéralités fait toutefois obstacle à ce que ces stipulations prévoient une indemnité de résiliation qui serait, au détriment de la personne publique, manifestement disproportionnée au montant du préjudice subi par le cocontractant du fait de cette résiliation.

En l'espèce, la société est fondée à soutenir que c'est à tort que le tribunal administratif a rejeté sa demande tendant à la condamnation de la métropole à lui verser la somme qu'elle demande de 934 000 euros hors taxes correspondant au montant de l'indemnité contractuelle forfaitaire prévue à l'article 12 du cahier des charges administratives particulières du marché n° 13SC2202 résilié pour motif d'intérêt général.

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